Balade au fil de l’eau
Elise Bernard | Publié le |
Alors que les premiers rayons de soleil printaniers touchent notre visage, que le vent encore glacé caresse nos joues, la nature sort de sa torpeur.
Le confinement physique n’obligeant en rien celui de l’esprit, évadons-nous un bref instant par la pensée à l’orée du bois, aux abords de cette pièce d’eau…
Le réveil de la nature en ce début de saison se déroule de façon assez évidente sous nos yeux et va crescendo dans ses explosions de couleurs, de mélodies et de saveurs. Certaines choses quant à elles se trament en toute intimité et discrétion. C’est ainsi que nombre de batraciens (crapaud commun – photo ci-dessus) sont en pleine migration, à la recherche du lieu idéal afin de non seulement s’accoupler, mais surtout de donner la vie.
Après avoir parcouru nombre de kilomètres à la recherche d’un lieu de quiétude, ébats et ponte peuvent avoir lieu en toute sérénité. S’approcher d’un plan d’eau en cette saison vous donnera peut-être le plaisir d’apercevoir un saisissant ballet de batraciens digne d’une chorégraphie de natation synchronisée. De notre attitude dépend la pérennité de ce cycle de la vie. Levons donc le pied, par exemple, lorsque nous approchons en voiture d’une zone de migration et de reproduction; ouvrons grands nos yeux et nos oreilles à ce magnifique moment essentiel à l’avenir de ces espèces et donc de la nôtre. Entrons, un instant, en immersion. Faisons une Parenthèse dans La mare aux grenouilles rousses, grâce à la chaîne Ardenne Sauvage…