La Pulmonaire officinale (Pulmonaria officinalis) était l’une des bases des remèdes contre les infections… pulmonaires. À l’origine, ce sont ses feuilles (qui évoquent vaguement la forme d’un poumon) et les taches blanchâtres qui s’y trouvent (qui évoquent tout aussi vaguement l’infection) qui ont inspiré les guérisseurs… En l’occurrence, ils étaient bien inspirés, car cette plante renferme des composants favorables au traitement des maladies des voies respiratoires supérieures.
Pour fabriquer le remède, ils faisaient sécher les feuilles (rapidement, sinon elle pourrit). Il leur suffisait ensuite d’en faire infuser quelques unes par tasse de thé pendant 10 minutes. Trois tasses par jour, et le tour est joué!
Cette magnifique petite plante vivace est présente un peu partout dans les bois humides, ou dans les prés au frais. Elle fleurit entre mars et mai dans nos régions. Je l’ai croisé au détour d’un chemin dans les bois du Beynert lundi dernier. Alors, qui la trouvera?