Cependant, s’il nous en met plein la vue au premier abord, il faut prendre le temps de s’attarder pour que notre odorat soit titillé. Le parfum qui émane alors des multiples fleurs vient chatouiller nos narines : sensation (quasi) enivrante garantie !
Puis, le calme s’installant, notre ouïe va percevoir toute la vie qui vibre au sein de cette arborescence. En effet, qu’on ne s’y trompe pas : derrière un silence apparent ça butine, ça bourdonne, ça volète, ça couine, ça bzzz bzzzz bzzzz à qui mieux mieux… on assiste là à un véritable concert d’onomatopées difficiles à identifier pour des tympans non exercés !!
Quant à notre palais, il devra se montrer patient et attendre l’automne pour que la chair et le jus des fruits issus d’un long processus de transformation et de maturation viennent régaler nos papilles gustatives.