Première rencontre avec le Grosbec

Depuis des années (je devrais même dire: des dizaines d’années), j’arpente forêts, prairies, marais, montagnes… et je n’ai jamais eu l’opportunité de rencontrer le Grosbec casse-noyaux. Ce samedi 28 mars 2020 est donc à marquer d’une pierre blanche: 3 couples m’ont offert le spectacle fabuleux d’une parade nuptiale tout en finesse!

Coccothraustes coccothraustes 3 (Martin Mecnarowski)

Et la parade, c’est tout une histoire! Et que je te montre l’intérieur de mes ailes, et que je te donne une graine à grignoter, et hop! que je te poursuive à tire-d’aile.

Il est assez commun, le Grosbec casse-noyaux (Coccothraustes coccothraustes), mais il est discret. Son chant est à peine audible, et surtout il habite les houppiers, tout là-haut! Il faut donc être armé de bonnes jumelles, d’un cou bien musclé et d’un peu de patience. Si en plus, les feuilles ne sont pas encore développées, ça aide…

Du coup les voilà! Trois couples qui se nourrissent et paradent. Trois couples? Ben oui: ils ne sont pas territoriaux. Nos amis les Grosbecs partagent volontiers leur lieu de vie. Il n’est donc pas étonnant de les voir vivre ensemble dans la meilleur harmonie, même en période nuptiale… d’autant plus que les couples sont fidèles pour la vie.